Inconfort des jambes : un problème de circulation sanguine
Comme le reste de notre corps, le sang est soumis à la pesanteur : il est attiré vers le bas. Pour diverses raisons (héréditaires, âge, hygiène de vie…), il arrive que le retour veineux du sang vers le cœur fonctionne mal.
Les jambes lourdes, signe d’une mauvaise circulation sanguine
La mauvaise circulation sanguine se traduit en général par un inconfort au niveau des membres inférieurs. Les signes qui la caractérisent sont dans un premier temps des jambes lourdes, fatiguées et tendues, particulièrement en fin de journée et quand il fait chaud.
Cette sensation est accentuée par les positions statiques : debout de façon prolongée, assis sans bouger, ou encore lors du piétinement. C’est pourquoi la sédentarité et certains métiers sont à risque d’inconfort des jambes :
- les métiers qui impliquent de longues heures de piétinement : commerçants et vendeurs, coiffeurs, vigiles, cuisiniers, infirmiers et aides-soignants, hôtesses de l’air…
- les métiers qu’on exerce en position assise prolongée : secrétaire, informaticien, comptable, chauffeur routier…
- les métiers qui exposent à la chaleur dans les fonderies, aciéries, cuisines, buanderies…
La prise de poids augmente le risque d’inconfort veineux, ainsi que le tabagisme qui diminue la tonicité des veines. Selon la Fédération française de cardiologie, la pratique d’un sport d’endurance (marche, jogging, vélo) permet de lutter contre les jambes lourdes. A contrario, la pratique intense de certains sports plus traumatisants pourrait détériorer la paroi des veines selon plusieurs études. C’est le cas du rugby, du football, de l’haltérophilie ou encore du tennis.
Chez les femmes, les quelques jours juste avant les règles (menstruations) et la grossesse sont des périodes sujettes à cet inconfort typique. Ce phénomène est lié aux changements hormonaux, mais aussi à la pression de bébé sur les veines des membres inférieurs notamment lors du dernier trimestre de la grossesse. Selon la Société française de phlébologie, près d’une femme sur deux souffrirait de mauvaise circulation sanguine, contre un homme sur cinq !
L’hérédité est également un facteur prépondérant de jambes lourdes. Une étude épidémiologique (Crébassa et coll.) a été réalisée sur des personnes souffrant de problèmes de circulation sanguine. 60,4% des 21 319 personnes suivies présentaient des antécédents familiaux de maladie veineuse.
Les autres signes d’une mauvaise circulation sanguine des jambes
D’autres signes sont caractéristiques d’une mauvaise circulation sanguine :
- Des fourmillements qui s’accompagnent parfois de démangeaisons ou picotements avec un besoin de se gratter. Ces engourdissements s’estompent dès que l’on marche car la circulation sanguine s’effectue alors plus facilement. Les plantes des pieds fonctionnent comme des éponges qui, compressées à chaque pas, relancent la circulation veineuse. Ce réseau veineux de la plante des pieds est appelé « semelle de Lejars ». Plus haut dans les jambes, les mollets se contractent et facilitent eux aussi le retour veineux.
- De légers gonflements des jambes, souvent localisés au niveau des chevilles ou au-dessus des pieds. La stagnation du sang dans les veines est à l’origine d’une fuite d’eau dans les tissus. Surtout visibles en fin de journée et aggravés par la chaleur, ces gonflements disparaissent durant la nuit grâce à la position allongée.
Une étude de 2003 (Van Korlaar et coll) montre que la mauvaise circulation sanguine peut aussi impacter le moral. Les jambes lourdes et l’inconfort veineux sont parfois sources d’anxiété et de stress. Certains mouvements ou certaines positions sont fatigants, la chaleur estivale lors des vacances tant attendues, ou encore les conditions de travail paraissent pesantes. Les chaussures à talons hauts que l’on trouve si belles deviennent inconfortables, les chevilles sont parfois inesthétiques… Lutter contre la mauvaise circulation sanguine, c’est se sentir mieux dans ses jambes, mais aussi dans sa tête !
Améliorer sa circulation sanguine
De nombreuses astuces permettent d’améliorer sa circulation sanguine. Le changement de certains réflexes hygiéno-diététiques peuvent vous soulager. Il s’agit d’habitudes alimentaires, vestimentaires, de chaussage, d’activité physique, ou encore de positions… Pour en savoir davantage, lisez notre article Inconforts veineux : nos conseils pour des jambes légères.
Les plantes et anti-oxydants pour améliorer sa circulation sanguine
Certaines plantes sont traditionnellement utilisées pour augmenter le tonus de la paroi des veines et assurer le bon fonctionnement des vaisseaux sanguins. On parle de propriétés veinotoniques et protectrices des vaisseaux. Ces plantes sont particulièrement riches en flavonoïdes (polyphénols) aux propriétés anti-oxydantes, ou présentent des vertus drainantes afin de favoriser l’élimination rénale de l’eau. Il s’agit de la vigne rouge, du cassis, du marron d’Inde, de l’hamamélis, du petit houx…
Autour de l’action conjuguée de 3 plantes (vigne rouge, cassis et ginkgo biloba), de citrus, de vitamine C et de vitamine E, la formule unique d’Alvityl® Veino-draine assure une triple action pour aider la circulation veineuse pour des jambes légères grâce à la vigne rouge, assurer le bon fonctionnement des vaisseaux sanguins grâce à la vitamine C, et favoriser l’élimination rénale de l’eau grâce au cassis. Selon une étude réalisée sur 101 personnes se plaignant d’inconfort d’origine veineuse pour évaluer Alvityl® Veino-draine, 94% des participants sont satisfaits de l’amélioration de la légèreté des jambes.
Améliorer sa circulation sanguine avec la contention
Les chaussettes, bas ou collants de compression (contention) répondent à des normes élastiques précises. Il existe plusieurs forces de compression. Une fois portés, ils compriment les membres inférieurs et contribuent à un meilleur retour veineux du sang vers le cœur.
De grands progrès ont permis de leur donner un aspect esthétique aussi agréable que les bas du commerce : couleurs, transparence, motifs. Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.
SOURCES :
Crébassa V., Roucaute T., Guex J.J, Allaert F.A (2014). Hérédité et maladie veineuse : la fin du dogme de l’hérédité maternelle dominante ? Phlébologie (67;3;p.13-21)
Gobin J.P., Rastel D., Lun B.(2017). Traitement de la maladie veineuse chronique en phase débutante par une approche intégrative. Phlébologie (70;2; p.45-54)
Boisseau M.R (2005). Peut-on proposer une stratégie d’indication des veinotoniques ? Plaidoyer en vue d’un concensus. Position des médications veino-actives vis-à-vis de la douleur au cours de la maladie veineuse chronique. Phlébologie (70;2; p.45-54)
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/jambes-lourdes/symptomes-causes-facteurs-favorisants
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/varices-jambes/reconnaitre-varice
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/thrombose-veineuse-phlebite
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/varices-jambes/reconnaitre-varice
https://www.inrs.fr/risques/chaleur/exposition-risques.html
https://www.vidal.fr/maladies/coeur-circulation-veines/jambes-lourdes.html?pb=grossesse
https://www.sf-phlebologie.org/patients/jai-les-jambes-lourdes/