L’iode : qu’est ce que c’est ?
L’iode est un oligo-élément essentiel au fonctionnement de l’organisme. Découvert en 1811 par le chimiste français Bernard Courtois dans des cendres d’algues marines, on connaît aujourd’hui ses bienfaits pour la santé. L’iode contribue au fonctionnement normal du système cognitif, du métabolisme énergétique et du système nerveux, ainsi qu’au maintien d’une peau normale. Il participe aussi à la production normale d’hormones thyroïdiennes et à une fonction thyroïdienne normale. C’est en effet dans la glande thyroïde, située à l’avant de la gorge, que se trouve la majeure partie de nos réserves en iode.
Quels sont nos besoins en iode ?
Les besoins en iode varient en fonction des périodes de la vie et ont tendance à augmenter avec l’âge. Selon l’Anses(1), les enfants de moins de 1 à 10 ans nécessitent 90 µg par jour. À partir de 11 ans et chez l’adulte, les besoins journaliers augmentent entre 120 et 150 µg. À noter que la femme enceinte ou allaitante peut nécessiter jusqu’à 200 µg par jour pour combler les besoins du bébé en plus des siens.
Les causes d’un déficit en iode
Le plus souvent, l’alimentation est suffisamment équilibrée pour satisfaire la dose journalière en iode d’un adulte. En France, le manque vient donc rarement des aliments que l’on consomme. On observe deux causes fréquentes à la carence en iode. La première concerne le lieu de vie. En effet, les personnes qui vivent près de la mer sont moins sujettes au manque d’iode. L’explication vient du fait que l’air y est naturellement riche en minéraux marins, dont l’iode. La deuxième cause est bien souvent d’ordre hormonal : des troubles peuvent perturber l’assimilation de l’iode.
Les signes du déficit en iode
L’iode étant un composant essentiel au fonctionnement de la thyroïde, le symptôme le plus fréquent en cas de déficit est l’hypothyroïde et l’apparition d’un goitre. Les formes sévères de carence peuvent conduire à une hyperthyroïdie.
La thyroïde n’est ainsi plus en mesure de sécréter correctement certaines hormones pourtant incontournables dans la physiologie de tout l’organisme. S’il se prolonge dans le temps, ce dysfonctionnement peut obliger le cerveau à sécréter l’hormone TSH en compensation des hormones thyroïdiennes, ce qui donne lieu à un gonflement de la thyroïde, appelé « goitre ».
À terme, l’hypothyroïdie peut aussi se transformer en hyperthyroïdie (un excès dans la production d’hormones de la thyroïde). Cette glande joue un rôle dans le fonctionnement de nombreux systèmes du corps humain, les symptômes de la carence en iode peuvent donc être variés :
- Une prise ou perte de poids soudaine, sans avoir effectué de changements dans le mode de vie ;
- Un assèchement ou une desquamation de la peau ;
- Des troubles du sommeil (insomnie, réveils nocturnes, etc.) ;
- Une chute de cheveux ou une modification de leur aspect ;
- Une diminution des performances intellectuelles (concentration, mémoire, etc.) ;
- Des troubles de la fertilité ;
- Une modification du rythme cardiaque ;
- Des troubles digestifs avec tendance à la constipation ou à la diarrhée ;
- De l’agitation ;
- Une transpiration excessive ;
- Une augmentation de la sensibilité au froid ;
- Des douleurs musculaires ;
- De la fatigue ;
- De la déprime ;
- Une plus grande sensibilité aux infections.
Bien sûr, les signes du déficit en iode peuvent varier d’une personne à l’autre. Pour savoir si vous présentez un manque d’iode, rapprochez-vous de votre médecin.
Les aliments riches en iode
Pour combler un déficit en iode, rien de plus naturel que d’enrichir son alimentation avec des produits qui contiennent cet oligo-élément. L’iode étant un composé marin avant tout, les aliments les plus riches sont les algues. On peut citer plus particulièrement la gracilaire, les kombus breton et japonais, l’ascophylle noueuse, le fucus vésiculeux (kelp), la dulse ou le wakamé. Si elles ne sont pas très connues du grand public, ces algues, une fois séchées, sont pourtant une mine d’or notamment pour les personnes végétaliennes.
Eux aussi issus de la mer, les poissons et crustacés regorgent d’iode. Notamment l’églefin, le merlan, le thon, le maquereau ou le cabillaud. Côté fruits de mer on citera le bigorneau, la crevette, la langouste ou encore l’huile de foie de morue. À consommer plusieurs fois par semaine pour refaire le plein d’iode.
Mais l’iode ne se trouve pas que dans la mer : la viande de poulet ou la viande de grison sont aussi des sources non négligeables. Le jaune d’œuf, le lait demi-écrémé et les fromages de brebis comme la fêta AOP, le parmesan, le gorgonzola sont aussi très riches en iode.
Le règne végétal terrestre n’est pas en reste pour ce qui est de la teneur en iode. Le muesli, les épinards ou les gnocchis de pomme de terre sont notamment de très bonnes sources. Pour agrémenter vos plats, pensez également au sel marin ou enrichi en iode qui constitue une excellente façon de remplir vos besoins journaliers(2).
Découvrez notre article sur les aliments les plus riches en iode.
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Sources :
(1) https://www.anses.fr/fr/content/iode-pourquoi-et-comment-en-consommer
(2) https://ciqual.anses.fr/#/constituants/10530/iode-(%C2%B5g-100-g)